Journée un peu plus « libre » que les précédentes puisque nous allons reprendre la route n°1 dans le sens du retour. Au départ, je suis un peu inquiet. Je me dis qu’au final, nous allons revoir les mêmes choses, nous arrêter aux mêmes endroits. Bref, une journée pas très excitante. Mais seul celui qui connaît mal l’Islande peut penser cela.

Sur la route, nous en profitons pour prendre notre temps. Cela permet d’aller se promener, de refaire une énième photo de moutons. Nous revoilà à Jökulsarlón. Le temps est toujours aussi gris, finalement je n’aurai pas mes icebergs avec un beau ciel bleu. Tant pis, nous retournons nous promener sur les berges. Comme la marée est en train de descendre, nous remarquons que certains blocs de glace du lagon sont emportés vers l’océan. La plage quant à elle est parsemée de glace.

Il faut savoir qu’après Jökulsarlón, en empruntant certaines pistes (mais qui sont tout à fait praticables avec un véhicule classique) on peut approcher les autres glaciers. On trouve alors d’autre lacs et surtout l’observation du glacier est plus facile. Ces endroits n’étant pas nécessairement indiqué sur les guides, nous nous sommes retrouvés quasiment seuls. Un sentiment de sérénité nous envahit alors.

Chemin faisant, nous découvrons vraiment par hasard une nouvelle cascade ; mais dont je ne parviens pas à retrouver le nom. Petite balade dans les alentours et nous repartons.

Visite de Núpsstaður, reconstitution d’une ancienne ferme avec une charmante petite église datant du XVIIè siècle. Le tout est superbe, nous profitons du calme jusqu’à l’arrivée d’une famille pas vraiment discrète dont les gamins n’hésitent pas à grimper sur les toits…

Il se fait déjà 18h00 et nous arrivons à la ferme auberge. Ici aussi la demi-pension est tout à fait correcte. Au menu : soupe champignons (encore !), truite grillé avec son risotto et un cheese-cake aux fruits rouges.

Le temps semblant se lever, une idée jaillit dans la tête de Franck : pourquoi ne pas se retenter Dyrhólaey qui nous a échappé à cause du brouillard et du manque de temps. C’est décidé, nous y allons. Hélas la chance n’est pas de notre côté et c’est une véritable purée de pois. Mais nous ne sommes pas venus pour rien et nous montons jusqu’au phare. Nous avons eu raison car nous ne sommes pas seuls. Il y a plein de macareux sur les rebords de la falaise. Je sors l’appareil et je tente tout mon possible pour faire quelques clichés corrects ; même si je sais qu’avec le manque évident de lumière, ça va être dur. Pourtant je suis très content : les oiseaux semblent très calmes et se laissent approcher sans trop de difficultés. C’est avec ce merveilleux souvenir que nous rentrons dormir.