Réveil tranquille en ce dernier jour sur le sol islandais. Nous savons que la journée sera longue avec notre vol retour à 0h55.

Nous repassons à Geysir (le site reste attirant même après l’avoir vu deux fois). J’en profite pour faire quelques achats à la boutique souvenirs : un mug et deux macareux en peluche. Seconde étape dans cette zone : Gulfoss. Mais là c’est déjà moins « zen ». Alors que les fois précédentes le site était presque vide, aujourd’hui c’est une véritable invasion touristique. Le temps de refaire quelques clichés et nous fuyons.

Quelques courses au Bónus de Selfoss (pour nous débarrasser des dernières couronnes). En passant par Hveragerði, nous allons voir les serres de cultures expérimentales qui utilisent la géothermie.

En empruntant la route 38, nous sommes loin de nous douter des paysages que nous allons voir. Tout est calme jusqu’à ce que nous arrivions sur la 427 qui tient plus d’une piste que d’une véritable route. Il faut surtout faire attention aux nombreuses côtes sans visibilité et à la poussière. Franck lui s’amuse, c’est un peu son terrain de jeu et je lui fais confiance. Nous sommes à nouveau entourés de champs de lave, mais la terre ici nous révèle d’autres jeux de couleurs.

Nous arrivons sur la zone de Krýsuvík, il est 14h30. Nez sensibles attention. Si l’odeur du soufre vous incommode, préparer le mouchoir ou tout autre protection olfactive ; car il serait dommage de ne pas observer l’activité géothermale : marmites de boue, solfatares et fumeroles.

Nos estomacs commencent à gronder, il est temps de rejoindre le village de Grindavík. Là, nous nous arrêtons dans un dinner : Aðal-Braut, où nous commandons deux hamburgers qui ressemblent à des Mac Bacon avec un œuf en bonus.

Depuis le réveil, je n’ai qu’une idée en tête : retourner au Blue Lagoon. Franck de son côté est plus réservé. Nous sommes dimanche et il craint qu’il y ait beaucoup plus de monde que lorsque nous y sommes allés lundi. Nous nous mettons d’accords sur le principe d’aller faire un tour pour étudier la situation. Finalement, il y a certes du monde mais ça reste acceptable. Et puis surtout il en a autant envie que moi…

Décidément ce site reste génial. Difficile d’être blasé, grande relaxation avant la dernière ligne droite.

En sortant du complexe, Franck me dit qu’il irait bien voir le Perlan (célèbre restaurant à Rekjavík). Nous retournons donc sur la capitale. Malheureusement, entre la brume épaisse et le manque de temps, impossible de le retrouver. Sur notre chemin, nous finissons par tomber sur un McDonald’s (le seul du pays me semble-t-il). Ah les dégâts de la mondialisation… Mais ça fera notre bonheur. Nous essayons le Big Tasty islandais qui, il faut bien l’admettre, est en tout point identique à son homologue français. La dernière frite avalée et nous repartons pour Keflavík.

Nous arrivons chez Avis. Le temps pour eux de vérifier le véhicule ; et pour nous de signer quelques papiers. Et voilà, nous sommes déjà à l’aéroport. En attendant l’avion, je fais le tour des boutiques. Un dernier t-shirt et il est temps de monter dans l’avion.