Islande 2008

samedi 19 juillet 2008

Oh les zolies galeries photos !

Blue Lagoon
Le cercle d'or
Reykjavík
Cascades
Terre de glace
Sur la route...
Dyrholaey & Reynidrangar
Piscine dans la nature
Paysages d'Islande
Faune islandaise

lundi 7 juillet 2008

Retour en France


Le vol se déroule sans problème. Contrairement à l’aller, nous sommes côte à côte. Le film « 27 dresses » n’est pas terrible mais se laisse regarder… sans le son. Un plateau-repas très succin (c’était mieux à l’aller).

6h15 (heure française), nous voilà à Roissy Charles de Gaulle. Le temps de récupérer nos sacs et nous partons à la recherche de l’arrêt du bus 351. Point positif : nous ne payons pas (machine en panne). Plus mitigé : une heure et demi pour rentrer. Bon ok, ok on n’a pas payé.

Home sweet home ! Nous posons les sacs. Le temps de retrouver nos esprits. Douches, lessives et un bon dodo jusqu’à 17h00.

Fin

dimanche 6 juillet 2008

Un dernier tour et puis s'en vont...


Réveil tranquille en ce dernier jour sur le sol islandais. Nous savons que la journée sera longue avec notre vol retour à 0h55.

Nous repassons à Geysir (le site reste attirant même après l’avoir vu deux fois). J’en profite pour faire quelques achats à la boutique souvenirs : un mug et deux macareux en peluche. Seconde étape dans cette zone : Gulfoss. Mais là c’est déjà moins « zen ». Alors que les fois précédentes le site était presque vide, aujourd’hui c’est une véritable invasion touristique. Le temps de refaire quelques clichés et nous fuyons.

Quelques courses au Bónus de Selfoss (pour nous débarrasser des dernières couronnes). En passant par Hveragerði, nous allons voir les serres de cultures expérimentales qui utilisent la géothermie.

En empruntant la route 38, nous sommes loin de nous douter des paysages que nous allons voir. Tout est calme jusqu’à ce que nous arrivions sur la 427 qui tient plus d’une piste que d’une véritable route. Il faut surtout faire attention aux nombreuses côtes sans visibilité et à la poussière. Franck lui s’amuse, c’est un peu son terrain de jeu et je lui fais confiance. Nous sommes à nouveau entourés de champs de lave, mais la terre ici nous révèle d’autres jeux de couleurs.

Nous arrivons sur la zone de Krýsuvík, il est 14h30. Nez sensibles attention. Si l’odeur du soufre vous incommode, préparer le mouchoir ou tout autre protection olfactive ; car il serait dommage de ne pas observer l’activité géothermale : marmites de boue, solfatares et fumeroles.

Nos estomacs commencent à gronder, il est temps de rejoindre le village de Grindavík. Là, nous nous arrêtons dans un dinner : Aðal-Braut, où nous commandons deux hamburgers qui ressemblent à des Mac Bacon avec un œuf en bonus.

Depuis le réveil, je n’ai qu’une idée en tête : retourner au Blue Lagoon. Franck de son côté est plus réservé. Nous sommes dimanche et il craint qu’il y ait beaucoup plus de monde que lorsque nous y sommes allés lundi. Nous nous mettons d’accords sur le principe d’aller faire un tour pour étudier la situation. Finalement, il y a certes du monde mais ça reste acceptable. Et puis surtout il en a autant envie que moi…

Décidément ce site reste génial. Difficile d’être blasé, grande relaxation avant la dernière ligne droite.

En sortant du complexe, Franck me dit qu’il irait bien voir le Perlan (célèbre restaurant à Rekjavík). Nous retournons donc sur la capitale. Malheureusement, entre la brume épaisse et le manque de temps, impossible de le retrouver. Sur notre chemin, nous finissons par tomber sur un McDonald’s (le seul du pays me semble-t-il). Ah les dégâts de la mondialisation… Mais ça fera notre bonheur. Nous essayons le Big Tasty islandais qui, il faut bien l’admettre, est en tout point identique à son homologue français. La dernière frite avalée et nous repartons pour Keflavík.

Nous arrivons chez Avis. Le temps pour eux de vérifier le véhicule ; et pour nous de signer quelques papiers. Et voilà, nous sommes déjà à l’aéroport. En attendant l’avion, je fais le tour des boutiques. Un dernier t-shirt et il est temps de monter dans l’avion.

samedi 5 juillet 2008

Comment arrête-t-on le temps ?


Très certainement la journée la plus intense et la mieux remplie. La veille en regardant la carte, je me rends compte qu’il est possible de ne pas reprendre la route n°1 et d’emprunter la 204. C’est une bonne intuition car au final, le paysage est encore plus sauvage… ainsi que la route plutôt rocailleuse après quelques kilomètres. Pas indiqué sur notre guide, ni sur l’itinéraire détaillé, l’église de Langholt.

Moment sport de cette journée : l’ascension du Hjöleifshöfði. Bien sûr qu’il existe un chemin facile pour se rendre tout là haut. Et devinez quoi ? C’est le même pour redescendre. Mais comme nous ne voulons pas faire comme tout le monde, nous y allons à flanc de montagne. La galère, nous avons mal aux jambes, on transpire comme des boeufs mais ce n’est pas grave. À nous la grande aventure ! Après avoir couru un peu dans tous les sens nous repérons les ruines et l’endroit potentiel où se cache le fameux livre d’or. Tada, nous y sommes ! Photos pour la postérité et petit mot dans le carnet.

Pendant que nous nous amusions sur le monolithe, le soleil a finalement fait son apparition. Nous reprenons la voiture en direction de Dirhólaey. Si le temps est aussi dégagé, nous serions stupides de ne pas essayer d’y retourner et d’en profiter pleinement. C’est gagné. Je peux refaire tout plein de photos paysages, macareux, mouettes tout y passe. Il nous faut cependant faire attention à l’heure car le soir nous dormons à nouveau dans les environs de Geysir.

Nous repassons devant Skogafoss. A l’aller nous n’avions pas trouver le « hot-spot » naturel à cause du mauvais temps. Bien qu’un peu pressés, on se dit qu’il faut essayer de le dénicher. En arrivant sur zone, nous notons qu’il y a beaucoup plus de voitures. Nous remarquons aussi un gros tuyau en direction de la montagne ainsi que des gens qui reviennent vers le parking.

Bingo ! Nous sommes d’autant plus heureux que Franck voulait vraiment expérimenter ce type de baignade. Nous restons une bonne demi-heure. L’eau est bien chaude et après l’escalade de la matinée c’est un regain d’énergie. Tic-tac, tic-tac : nous sommes à la bourre et ce n’est que grâce aux talents de Franck que nous arrivons avec peu de retard à notre hébergement.

C’est une belle soirée ensoleillée. Température idéale contrairement à la première fois où nous étions là. Je décide de profiter du jacuzzi dont l’eau provient d’une source d’eau chaude des alentours. Peu après, Franck se joint à moi. Nous savourons le calme jusqu’à l’arrivée des gamins d’une famille très bruyante. Les parents bien décidés à prendre leur infusion tranquillement, nous « confient » leur progéniture. Ça crie, ça bouge dans tous les sens. Mais bien décidés à résister à l’envahisseur hollandais, nous tenons. Ils finissent pas rentrer dans leur chambre et nous retrouvons paix et sérénité. C’est complètement cassés que nous allons nous couchés après une bonne douche.

vendredi 4 juillet 2008

Sur le "retour"


Journée un peu plus « libre » que les précédentes puisque nous allons reprendre la route n°1 dans le sens du retour. Au départ, je suis un peu inquiet. Je me dis qu’au final, nous allons revoir les mêmes choses, nous arrêter aux mêmes endroits. Bref, une journée pas très excitante. Mais seul celui qui connaît mal l’Islande peut penser cela.

Sur la route, nous en profitons pour prendre notre temps. Cela permet d’aller se promener, de refaire une énième photo de moutons. Nous revoilà à Jökulsarlón. Le temps est toujours aussi gris, finalement je n’aurai pas mes icebergs avec un beau ciel bleu. Tant pis, nous retournons nous promener sur les berges. Comme la marée est en train de descendre, nous remarquons que certains blocs de glace du lagon sont emportés vers l’océan. La plage quant à elle est parsemée de glace.

Il faut savoir qu’après Jökulsarlón, en empruntant certaines pistes (mais qui sont tout à fait praticables avec un véhicule classique) on peut approcher les autres glaciers. On trouve alors d’autre lacs et surtout l’observation du glacier est plus facile. Ces endroits n’étant pas nécessairement indiqué sur les guides, nous nous sommes retrouvés quasiment seuls. Un sentiment de sérénité nous envahit alors.

Chemin faisant, nous découvrons vraiment par hasard une nouvelle cascade ; mais dont je ne parviens pas à retrouver le nom. Petite balade dans les alentours et nous repartons.

Visite de Núpsstaður, reconstitution d’une ancienne ferme avec une charmante petite église datant du XVIIè siècle. Le tout est superbe, nous profitons du calme jusqu’à l’arrivée d’une famille pas vraiment discrète dont les gamins n’hésitent pas à grimper sur les toits…

Il se fait déjà 18h00 et nous arrivons à la ferme auberge. Ici aussi la demi-pension est tout à fait correcte. Au menu : soupe champignons (encore !), truite grillé avec son risotto et un cheese-cake aux fruits rouges.

Le temps semblant se lever, une idée jaillit dans la tête de Franck : pourquoi ne pas se retenter Dyrhólaey qui nous a échappé à cause du brouillard et du manque de temps. C’est décidé, nous y allons. Hélas la chance n’est pas de notre côté et c’est une véritable purée de pois. Mais nous ne sommes pas venus pour rien et nous montons jusqu’au phare. Nous avons eu raison car nous ne sommes pas seuls. Il y a plein de macareux sur les rebords de la falaise. Je sors l’appareil et je tente tout mon possible pour faire quelques clichés corrects ; même si je sais qu’avec le manque évident de lumière, ça va être dur. Pourtant je suis très content : les oiseaux semblent très calmes et se laissent approcher sans trop de difficultés. C’est avec ce merveilleux souvenir que nous rentrons dormir.

jeudi 3 juillet 2008

Terre de glace


Ce matin, nous entrons dans le Myrdalssandur. De chaque côté de la route, on trouve de superbes champs de lave à perte de vue. Sur notre itinéraire, il est recommandé de s’arrêter à Hjorleifshöfdi, un énorme monolithe culminant à 221 mètres. Nous passons pourtant à côté ; à cause d’une masse « brouillasseuse » qui ne laisse pas voir grand chose du paysage.

Peu après être entré dans le désert d’Eldhraun, nous remarquons une sorte de monticule sur lequel semblent construits tout un tas de cairns. Heureusement, un panneau nous explique leur présence. Il s’agit de l’emplacement d’une ancienne ferme qui disparut suite à l’éruption du volcan Katla en 894. Tout homme qui passe à cet endroit se doit d’ériger un cairn pour que son voyage se passe sans encombre. Ne souhaitant pas déroger à la tradition, nous avons fait le nôtre. Certes pas très élaboré ; pourtant il semble qu’il ait fait son effet…

Une fois la ville de Kirkjuæjarklaustur passée, on nous indique les gorges de Fjadrargljufur où se trouve la cascade Fagrifoss. Nous empruntons pour cela la F206, qui sur les premiers kilomètres reste tout à fait praticable avec une voiture classique. Bien sûr, l’itinéraire de Comptoir d’Islande nous dit que plus en amont, on trouve le célèbre volcan Laki. Mais pour y aller, il faut… un 4x4 ! Belle ironie pour un parcours qui est vendu sans. Tandis que Franck reste au sommet de la cascade, j’en profite pour pousser un peu plus loin et admirer les étendues verdoyantes.

La suite du voyage se passe dans le parc national de Skaftafell. La route longe alors plusieurs langues glaciaires. Par chance, le temps semble se lever et le soleil est de la partie. Tant mieux car nous trouvons une route qui mène Svinafelljökull et qui nous permet d’approcher le glacier. Nous tombons sur un lac qui « recueille » les icebergs.

En revanche, la balade à Jökulsarlón est placée sous un ciel gris. Cela n’enlève rien à la magnificence du lieu. Il s’agit d’un lagon né suite au recul du glacier Breiðamerkurjökull. En arrivant, nous avons la chance d’apercevoir quelques museaux de phoques. Je parviens à en prendre un en photo. Puis l’animal repart sous l’eau faire sa vie. Nous nous promenons sur les berges. Nous allons également sur la plage se situant de l’autre côté de la route. Le froid qui règne ici nous rappelle que nous n’avons rien mangé depuis le petit déjeuner. Une pause goûter s’impose.

En fin de journée, nous arrivons sur Arnanes (situé à proximité de Höfn). La meilleure ferme auberge de tout le séjour. L’accueil est chaleureux, la chambre très sympa et le repas. Un buffet avec un grand choix d’entrées et de plats. Tout est très bon et nous mangeons même un peu trop.

Afin de faciliter la digestion, nous reprenons la voiture et allons sur Höfn. La balade vers le port commence bien (superbe coucher de soleil) avant que nos narines ne soient assaillies par une horrible odeur d’ammoniaque (due aux nombreuses usines de transformation du poisson). Nous nous dépêchons de finir notre tour et rentrons nous reposer.

mercredi 2 juillet 2008

Détour aux urgences


Matin du troisième jour. Franck est encore plus mal que la veille : plus de voix, de la fièvre et il tousse. Après le petit-déjeuner, nous reprenons la route en direction de Selfoss. Sur la route 31, nous nous arrêtons à Skálholt. Cet ancien évêché a été pendant longtemps, l’un des principaux centres culturels, éducatifs et politiques d’Islande. Le temps maussade et l’architecture très (voire trop) moderne du lieu ne nous laissera pas un souvenir impérissable. À nouveau sur la route 35, nous nous arrêtons à Kérid pour admirer le superbe lac de cratère. Magnifiques dégradés de rouges et de verts.

En arrivant à Selfoss, Franck décide d’aller dans une pharmacie afin d’acheter un sirop ou autre chose qui calmerait le mal de gorge et la toux. La potion islandaise à base de plantes ne semble pas le convaincre complètement; direction donc l’hôpital. Nous savons par la pharmacienne que les consultations ne commencent pas avant 16h00, nous expliquons notre situation et réussissons à obtenir que Franck soit reçu par un médecin sous la condition que l’on paye la visite au tarif d’une urgence. Au final, rien de sérieux mais cela a le mérite de nous rassurer… et cela nous a permis de rencontrer le docteur Kristjan Þor Gunnarson, jeune médecin islandais très très mignon.

Après quelques courses chez Bónus (le hard discount local) et un déjeuner sur le parking, nous prenons la route, il est 14h00.

La première visite de l’après-midi nous conduit au site de Seljandsfoss. Une chute d’eau derrière laquelle il est possible de passer. Le site est particulièrement agréable avec sa belle prairie et le soleil révèle les couleurs du lieu.

Le chemin jusqu’à Skogafoss est parsemé de nombreux arrêts photos. Moutons, paysages, vaches et le Vegskili tout y passe.

La balade à Skogafoss (autre chute d’eau) aura été marquée par son ascension. Un escalier « sans fin » mène jusqu’au sommet. Franck m’a vraiment impressionné car même malade, il est allé jusqu’au bout.

Sur le coup des 18h00, arrivée à la ferme auberge. Nous posons rapidement nos sacs et tentons d’aller à Dyrholaey avant le dîner. Hélas, on se rend compte qu’il faudra plus d’une heure pour en faire le tour. Il faut rentrer.

Le dîner là encore réserve son lot de surprises. Alors que le repas de la veille était plutôt élaboré, ce soir on se retrouve dans une ambiance plutôt cantine. Cela commence avec la traditionnelle soupe. Puis la patronne nous amène une énorme gamelle de riz et une autre avec une sorte de « poulet basquaise ». Si tout cela est très bon, on se demande pourquoi nous avons payé la demi-pension si chère. En dessert, une très bonne tarte aux myrtilles. Vers la fin du repas, un autre couple de Français arrive pour manger. Il semble un peu perdu. Je leur explique qu’il faut aller se servir. Nous en profitons pour engager la conversation et partager nos impressions sur nos voyages respectifs.

Après le repas, direction Reynir, où la falaise le long de la plage offre de superbes orgues basaltique. Hélas le temps est à la pluie et nous rentrons assez vite. Fin de cette journée riches en émotions.

mardi 1 juillet 2008

Le cercle d'or


Le réveil sonne vers 7h30. C’est en quelque sorte notre première vraie journée dans la mesure où nous allons récupérer la voiture et commencer notre itinéraire. Une fois le petit déjeuner aux saveurs nordiques avalé (pains, fromages, jambons, confitures…) nous retournons à notre chambre. Franck en profite pour finir l’écriture des cartes postales, de mon côté je commence à rassembler nos affaires. Il est déjà l’heure d’aller attendre le représentant d’Avis qui doit nous emmener à l’agence. On attend… On attend encore… au bout d’une heure toujours rien.

D’après les indications, ils sont supposés passer entre 9h et 10h. Je finis par retourner à la réception de la guesthouse. Je leur demande s’ils n’ont pas eu un coup de fil pour nous mais non, personne n’a téléphoné. Très gentiment, Ziggy (un employé) me propose de les appeler. L’explication d’Avis : Il n’y avait personne qui attendait, du coup ils sont repartis. Après une franche et bonne engueulade avec Avis, nous prenons enfin la route, il est déjà 11h30. Au passage, nous ne sommes pas complètement perdants : Un véhicule de catégorie supérieure à celui qui était initialement prévu est mis à notre disposition pour les six prochains jours. Nous prenons possession d’une Toyota Auris. Nous en profitons pour demander si nous pouvons rendre le véhicule à l’aéroport. Cela nous évitera de la rendre le dernier jour à 18h00 alors que le décollage de notre vol-retour n’est qu’à 0h55.

Dans un premier temps, nous cherchons un supermarché afin de faire quelques courses. Nous découvrons que les magasins de ce type n’ouvrent pas avant 12h00. Nous ne voulons pas perdre plus de temps. Nous laissons donc tomber les courses et prenons la route n°1 puis la route 36 en direction du Parc national de Þingervellir. Le temps est couvert, mais cela ne nous empêche pas d’en profiter. Une belle balade le long de la faille de plus de deux heures. Il faut également préciser que c’est ici que siégeait l’ancien Parlement national l’AlÞing fondé en 930.

Ensuite nous prenons la route 365 pour rejoindre les deux prochains sites à visiter : Stori Geysir puis Gulfoss. Nous tombons alors plus sur une piste qu’une vraie route. Grosse caillasse et nuages de poussière sont au programme. Il faut faire attention lorsque l’on croise un 4x4 ou pire, un camping-car. Franck s’amuse comme un fou avec sa nouvelle voiture.

Nous arrivons sur Geysir vers 15h30. Le temps est plus froid et surtout un vent fort souffle.

De la route, avant même d’arriver sur le site on aperçoit Strokkur qui crache toutes les 8 à 10 minutes. Son grand frère lui fait la sieste depuis plusieurs décennies. Le site de Geysir est situé sur un champ thermique très actif. Ici et là, on peut observer plein de petites sources d’eau bouillonnante. Après une séance photos qui vise à illustrer la vie de ce lieu, nous reprenons la voiture pour aller à Gulfoss.

Le vent est encore plus fort à cet endroit, et ma portière est violemment ouverte. Je me suis fait avoir à plusieurs reprises avant de prendre la décision de ne l’ouvrir qu’au minimum afin d’éviter toute casse.

Gulfoss est l’un des lieux qui nous aura le plus impressionné. Cette chute d'eau à deux niveaux se déverse avec une violence certaine dans un étroit ravin. Nous faisons surtout attention en nous promenant car le vent qui souffle représente un réel danger pour celui qui voudrait « jouer » à se pencher au bord du vide.

Nous arrivons à la première ferme-auberge de notre périple vers 18h. La chambre est plutôt sympa. C’est le repas du soir qui nous a valu quelques sueurs froides. En effet, au départ la jeune fille qui nous accueille ne semble pas avoir vu que nous sommes en demi-pension ce que je lui fais remarquer. Mais c’est là que le délire commence. D’après elle, nous avons droit au « menu de base » : soupe, lasagnes végétariennes et cheese-cake. Seulement ce menu est à 2800 IK (couronnes islandaises) alors que concrètement nous avions payé 11000 IK pour deux. Au final, elle nous annonce que nous avons effectivement droit au menu à 3600, nettement plus attrayant avec son agneau grillé et ses pommes de terre.

Après le repas, nous retournons faire un tour du côté de Geysir et Gulfoss qui ne sont respectivement qu’à 15 et 25 kms de la ferme. En préparant ce voyage, j’avais vu que plusieurs personnes recommandait le site de Hveravellir se trouvant sur la route 35. N’ayant pas de 4x4, je doutais que nous puissions y aller ; pourtant la carte ne mentionne pas de F (indicatif des pistes). Avec Franck, nous décidons d’aller voir ça de plus près. Hélas, après quelques kilomètres, la route goudronnée devient bien une piste sur laquelle nous ne nous voyons pas rouler avec notre Auris. Il nous faut donc rebrousser chemin tandis que de mini-tempêtes de sable balayent la voiture. Un vrai décor type « fin du monde » s’offre à nous.

Retour à la ferme-auberge. Fin de la journée, il est 23h00.

lundi 30 juin 2008

Départ


Après une fin de semaine placée sous le signe de la nervosité, il est temps de partir.
Le réveil sonne à 3h30. Nous sortons assez vite du brouillard car c’est enfin le jour du départ. Il y a aussi le coup de fil de maman Annie qui s’assure que nous sommes bien réveillés.

Nous quittons notre appartement aux alentours de 4h55 pour aller prendre le tram-train en gare de Bondy. Une fois arrivée au terminus à Aulnay-sous-Bois, nous prenons le RER B en direction de l’Aéroport Roissy Charles de Gaulle – Terminal 1. Nous faisons la queue au guichet de la compagnie Icelandair. Quelques minutes plus tard, nos bagages sont enregistrés et les cartes d’embarquement sont entre nos mains. Encore un peu de patience et nous prenons place dans l’avion. Le décollage a lieu vers 8h00 comme prévu.

Dans l’avion, la vie s’organise. Entre l’iPod, le film diffusé et le petit déjeuner, les 3 heures 30 de vol passent finalement assez rapidement. Pourtant, sans que l’on s’en rende compte, une chose terrible est en train de se passer : L’état de santé de nounours se dégrade. Il faut dire qu’il n’était déjà pas très bien depuis quelques jours. La climatisation de l’avion sera le coup de grâce.

Nous arrivons à l’aéroport de Keflavik à 9h30 (heure locale). Nous récupérons nos bagages et à la sortie nous sommes accueillis par une représentante de Comptoir d’Islande. Pendant le transfert en camionnette jusqu’à la Guesthouse à Reykjavik, celle-ci nous parle de l’Islande mais aussi de son expérience en France tout ça dans un Français irréprochable. Nous devons attendre 14h00 avant de pouvoir prendre possession de notre chambre. On nous autorise à déposer nos bagages dans la pièce qui sert de cantine. Du coup, nous avons quelques heures pour visiter. Nous prenons la direction du centre-ville de la capitale islandaise afin de trouver l’office du tourisme et ce dans le but de nous procurer des billets pour le Blue Lagoon ainsi que les cartes postales. Il faut aussi retirer du liquide. Première contrariété, contre toute attente nos tentatives de retrait aux distributeurs ne fonctionnent pas ; nous sommes donc obligés de nous rendre au guichet d’une banque locale (Landsbanki) pour prendre possession de nos premières couronnes.

Sur le coup des 13h00, nous nous posons dans un Dinner afin de manger un petit quelque chose. Il faut dire que le petit dej’ pris le matin commence à être loin et ce n’est pas celui servi dans l’avion qui nous a rempli l’estomac. Nous commandons tous les deux l’Exotic Burger avec un thé glacé. Une fois rassasiés, nous reprenons le chemin de la Guesthouse Aurora où nous pouvons enfin nous installer.

On se repose un peu en attendant la navette qui doit nous emmener au Blue Lagoon. Après un trajet d’une demi-heure environ, nous arrivons à destination. Mais c’est seulement quelques minutes plus tard, lorsque nous avons pris nos douches et enfilé nos maillots de bain que la magie opère. Le cadre et cette eau d’une drôle de couleur vous donnent littéralement la sensation d’être dans un autre monde. Un vrai moment de détente s’offre à nous après une journée qui a commencé il y a déjà plus de 12h.

Retour en ville après 21h. Nous posons nos sacs et repartons aussitôt faire quelques courses. Le dîner est composé d’un sandwich jambon-fromage-peperoni, d’un yaourt et d’un soda. La fatigue nous gagne, et oui il est l’heure de faire dodo même si dehors il fait toujours jour.

samedi 29 mars 2008

L'aventure commence...

Bientôt !